Le verre à moitié rempli - Pr P. Péchoux

08 mai 2020 - 1486 vues
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Comment la majorité d’entre nous vit-elle le confinement ? Pour vous, qui je l’espère le vivez sans violence, comment l’abordez-vous au quotidien ?

J’aimerai vous rappelez cette animation très connue :

Devant un public venu l’écouter, le conférencier remplit à moitié un verre d’eau transparent.

Il le tend du bout du bras pour que tous le voient bien et pose la fameuse question : que voyez-vous ? Il laisse passer quelques secondes, et interpelle ensuite son public : alors ?

Un verre à moitié plein ou un verre à moitié vide ? Optimiste, pessimiste, réaliste, etc…

La plupart du temps, cette animation est proposée pour exhorter les personnes à voir les choses du bon côté.

J’aimerai vous partager une réponse, celle d’un croyant. Pour moi, le verre n’est ni à moitié plein, ni à moitié vide.

Le verre est entièrement plein. Il est à moitié plein d’eau et à moitié plein d’air.

Par principe ou habitude, nous décrétons que l’eau représente le plein et l’air le vide.

Mais pourquoi ? L’air et l’eau ne sont-ils pas tout autant nécessaires à ma survie ?

Je n’oublie pas les drames qui se vivent actuellement à cause du confinement : les violences domestiques entre autres ou l’impossibilité de vivre des obsèques d’un proche par exemple. Enormément de situations qui de toute évidence ne devraient pas exister et dont nous espérons qu’elles ne dureront pas.

Mais pour la majorité heureusement, le confinement est souvent juste la confrontation face au verre d’eau.

Et c’est pour ces situation que je qualifierai de normales, que je vous partage ce verset de l’épitre de Paul aux Romains : « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ».

Je sais, par expérience, que Dieu m’aide à prendre conscience que mes vides ne sont souvent qu’apparents.

Ainsi le manque de liberté dans mes allées et venues me remplit : de temps, de remise en question, de découvertes de libertés intérieures …

Je finirai en citant un second verset de la Bible qui se trouve au chapitre 3 du livre de l’Apocalypse où Jésus nous dit : « voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerais chez lui, je dinerai avec lui et lui avec moi ».

En ces temps de confinement, et à l’heure des apéros virtuels, pourquoi ne pas ouvrir la porte au Christ. Ce serait une belle façon de remplir son verre !

Que Dieu vous bénisse !